90 TESTAMENTS ENREGISTRÉS AU PARLEMENT DE PARIS (330)

Britonum prope portaol Sancti Jacobi, sub anno, indictione, die, mense et electionequibus supra, presentibus dictis magistris, Guiliermo Claustre, Johanne de Gombis, domino Johanne de Tilia, executoribus prenominatis, et magistro Stéphano de Bas, licenciato in decrelis et in dicta Parlamenti regii curia procurator^, et dicto Johanne Boulen-gerii, clerico dicti testatoris (quem quidem clericum suum voluit idem testator recedere, dum exponeretur dictum legatum eîdem clerico re-lictum), testibus ad premissa vocatis specialiter et rogatis.

Et ego Petrus Merle, clericus Xanctonensis dyocesis, licenciatus in legibus, publicus apostolica auctoritate notarius, quia, dum dictus magister Johannes Sallecii suum, ut prefertur, saltim in effectu con-deret testamentum, una cum pi'enominatis testibus presens interfui, sicque fieri vidi et audivi, idcirco huicpublico instrumento mea manu scripto et exinde confecto me subscribens, signum meum solitum au-tenticum in testimonium premissorum requisitus apposui.

Gollatio facta est cum originali testamento suprascripto.

(ArchivesNationales, i¹⁴9807, fol. 62 r'.)

IX.

1 4o3, 26 janvier.

TESTAMENT DE PIEURE PHILIPPEAU, PRIEUR DE SAf-ft-ÉLOI DE PARIS.

Pierre Philippeau, fils de Guillaume Phiiippeau et de Laurence Bersuire, doit la meilleure part de sa notoriété aux liens de famille qui l'unissaient au fameux bénédictin Pierre Bersuire, son oncle, qu'il remplaça eu 136a comme prieur de Saint-Éloi. Au début même de l'année 1363, Pierre Philippeau avait entre ses mains l'administration du prieuré de Saint-Éloi, comme le prouve un accord passé le 9 janvier de cette année avec l'abbé de Saint-Maur, au sujet des meubles de feu Pierre Bersuire. Le même Philippeau attacha son nom à Ia rédaction du censier de Saint-Éloi commencée sous ses auspices Ie 1^er janvier 1392 par un moine du prieure' nommé Jean. Cette circonstance est rappelée dans une note placée à la fin de ce registre (Archives Nationales, ll 167). Indépendamment des dispositions que fait connaitre son testament, peu de temps avant sa mort Pierre Philippeau fonda dans l'église de Saint-Éloi trois messes pour le repos des êmes de



	90 TESTAMENTS ENREGISTRÉS AU PARLEMENT DE PARIS (330) Britonum prope portaol Sancti Jacobi, sub anno, indictione, die, mense et electionequibus supra, presentibus dictis magistris, Guiliermo Claustre, Johanne de Gombis, domino Johanne de Tilia, executoribus prenominatis, et magistro Stéphano de Bas, licenciato in decrelis et in dicta Parlamenti regii curia procurator^, et dicto Johanne Boulen-gerii, clerico dicti testatoris (quem quidem clericum suum voluit idem testator recedere, dum exponeretur dictum legatum eîdem clerico re-lictum), testibus ad premissa vocatis specialiter et rogatis. Et ego Petrus Merle, clericus Xanctonensis dyocesis, licenciatus in legibus, publicus apostolica auctoritate notarius, quia, dum dictus magister Johannes Sallecii suum, ut prefertur, saltim in effectu con-deret testamentum, una cum pi'enominatis testibus presens interfui, sicque fieri vidi et audivi, idcirco huicpublico instrumento mea manu scripto et exinde confecto me subscribens, signum meum solitum au-tenticum in testimonium premissorum requisitus apposui. Gollatio facta est cum originali testamento suprascripto. (ArchivesNationales, i¹⁴9807, fol. 62 r'.)

	IX. 1 4o3, 26 janvier. TESTAMENT DE PIEURE PHILIPPEAU, PRIEUR DE SAf-ft-ÉLOI DE PARIS. Pierre Philippeau, fils de Guillaume Phiiippeau et de Laurence Bersuire, doit la meilleure part de sa notoriété aux liens de famille qui l'unissaient au fameux bénédictin Pierre Bersuire, son oncle, qu'il remplaça eu 136a comme prieur de Saint-Éloi. Au début même de l'année 1363, Pierre Philippeau avait entre ses mains l'administration du prieuré de Saint-Éloi, comme le prouve un accord passé le 9 janvier de cette année avec l'abbé de Saint-Maur, au sujet des meubles de feu Pierre Bersuire. Le même Philippeau attacha son nom à Ia rédaction du censier de Saint-Éloi commencée sous ses auspices Ie 1^er janvier 1392 par un moine du prieure' nommé Jean. Cette circonstance est rappelée dans une note placée à la fin de ce registre (Archives Nationales, ll 167). Indépendamment des dispositions que fait connaitre son testament, peu de temps avant sa mort Pierre Philippeau fonda dans l'église de Saint-Éloi trois messes pour le repos des êmes de